Aujourd’hui, nous étions 19 courageux marcheurs prêts à affronter les embuches de la forêt de Pins autour du Site Montesquieu.
Le crachin-rosée du matin ne nous a pas quittés de la journée. Quand on aime, on ne compte pas le nombre de gouttes d’eau.
Nous fonçâmes vaillamment dans les frondaisons humides, le but étant de trouver notre chemin parmi les fougères, les pins, les ornières,
.... jusqu’au Domaine de La Solitude
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Les ennuis ont commencé au bout d’une bonne heure de marche : une barrière infranchissable et des grillages très hauts…..
Mais nous avons contourné la barrière et trouvé un endroit glissant et malaisé mais praticable grâce à l’aide des plus vaillants et à la bonne humeur des plus faibles.
De l’autre côté de cet espace réservé, une autre barrière nous attendait…..
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Puis, une colline de gravats nous a bouché le chemin. Nous avons grimpé à quatre pattes dans cet amas de pierres et de boue, les uns aidant les autres. Après tant d’efforts, l’une d’entre nous a trouvé son trône royal
Une marche dans les Landes est normalement une balade paisible, plane, facile, tout à fait propice aux escapades du troisième âge mais cette fois-ci, cela a été le parcours du combattant. Je vous épargne les passages de gués et autres plaisanteries.
Mais nous avons tellement ri tout du long que cela s’est transformé en expédition à la Rambo, le côté militaire en moins fort heureusement quoique nous avons échappé de justesse aux tirs de deux chasseurs et aux crocs de leurs chiens.
Je me suis étonnée justement du manque de chants d’oiseaux qui nous accompagnent d’ordinaire. La pluie, nos rires et nos cris effarouchés ou ces chasseurs en pleine battue ? ? ……..
L’endroit du pique-nique nous a paru un 4 étoiles après tant d’émotions exaltantes. Nous étions dans la propriété du Domaine de “La Solitude” mais la dégustations du petit vin blanc renommé ne nous a pas été offerte. Nous avons dû nous contenter d’une seule bouteille de vin du Médoc.
Et d’un café-thermos absolument délicieux comme toujours.
Deux ou trois kilomètres seulement nous séparaient du parking . Ils nous ont paru très banals par leur manque de fantaisie. La pluie s’est arrêtée lorsque nous avons troqué nos chaussures gadouilleuses contre de petits mocassins de ville…….
Cette marche restera dans les annales du groupe comme l’une des plus surprenantes et aléatoires de toutes. Elle avait été préparée par Etienne mais menée par Bernard en l’absence d’Etienne (!!!!….) Ces 17 kilomètres environ ont été source de bonne humeur et de rires malgré le crachin et grâce aux multiples difficultés à surmonter TOUS ensemble.
&Si vous désirez regarder les blogs plus anciens durant les longues soirées d’hiver, reportez-vous aux archives, sur la colonne de droite et faites votre choix. Marie-Françoise
F I N
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