Vers TOZEUR et le désert.
Ce lundi matin 14 Mai, nous décidons de faire route vers l’ouest, la chaleur, les chotts, le désert de cailloux et d’épineux….
Une charrette dans la brume torride
un camion et sa charge habituelle
au loin, un chott
La route est longue et il n’y a plus âme qui vive lorsque nous traversons la grande zone des chotts. La réverbération est éblouissante et le silence pesant…..
Enfin quelques pauvres villages à l’approche de Douze,
Des chameaux faméliques broutent les poubelles……
Une cigogne a trouvé un perchoir pour son nid….
Après ce long et fastidieux parcours, Douze nous semble une mégapole !
Et, en effet, elle sera précieuse capitale lors du retour…..Mais n ‘anticipons pas!
Et des dromadaires,
Puis, nous arrivâmes à Kebili, très ancien village pour une bonne partie troglodyte et abandonné au profit de la base de la colline où passe l’électricité et le progrès.
Là aussi, on déplore le manque de touristes. Seuls quelques rescapés de Djerba viennent passer la journée dans ce coin désertique. Il y a tout de même de très gentils guides qui sont tout heureux de parler français et de nous montrer les merveilles que recèlent ces coins perdus et isolés.
Ce minaret a été construit ainsi penché vers la direction de la Mecque pour que les bédouins puissent le voir de très loin et puissent orienter leur tapis de prière dans la bonne direction. Cette mosquée contient le tombeau de sept martyres qui se seraient fait enfermer durant 300 ans (ou 200 ?) et seraient ressuscités….
Et ce fut TOZEUR qui aurait pu être et a dû être une oasis- perle du Désert.
Mais, en dehors de la ville de Sanaa, au Yémen du Nord,ou encore de Biskra au sud de l’Algérie, je n’ai jamais vu ville plus sale .Et l’on ne peut incriminer les évènements du Printemps arabe vieux d’un an et situés dans le Nord de la Tunisie.
Nous n’avons pas résisté au bagout enchanteur d’un meneur de carriole et nous avons fait une promenade délicieuse dans l’oasis bien entretenue et pleine de fleurs en ce mois de Mai.
Mais cette virée nous a donné un fort appétit malgré la chaleur et nous avons suivi les recommandations de notre cocher pour le choix du petit restaurant très propre et à la carte alléchante. Jugez-en plutôt !
Le ragoût de dromadaire était absolument délicieux et j’aurais bien emporté un doggy-bag!!!!
Un petit tour dans la ville sous le soleil écrasant et les 40° bien tapés ont favorisé la digestion
Ce petit chat fait la sieste le veinard!!!!
Mais nous devons reprendre notre route en sens inverse pour rejoindre Matmata ce soir
Comme la route va être bien plus longue que prévu et que je prendrai encore des photos, je continuerai le récit dans un chapitre III.
Patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage, n’est-ce pas ?
Le chapitre III traitera de la remontée sur Matmata le lundi soir et de la traversée de Kairouan et la remontée sur Tunis le mardi.
Le chapitre IV relatera notre séjour à Tunis, Sidi Bou Saïd, Carthage, le bord de mer, etc.
A bientôt ! Marie-Françoise