Avant toute chose, il faut un chasseur
(passez la souris sur les photos)
Il se trouve que celui-ci se nomme Hector et qu’il chasse tous les jours avec son fidèle garde-champêtre Picard.
Ce trumeau était au-dessus de la cheminée de “la chambre des filles” de notre enfance.
Il a maintenant sa place dans notre chambre du Gers et continue à alimenter les contes de mon imagination.
Après cette introduction, venons-en au vrai sujet de ce billet.
Il s’agit du “plumage des pigeons”

Nous avons la grande chance d’avoir pour amis et voisins, dans le Gers, un couple de retraités qui élèvent des pigeons (et plein d’autres bestioles…..)
Ils m’ont autorisée à filmer leur activité du lundi matin qui consiste à plumer les pigeons qui seront vendus au marché. Ces personnes sont sensibles et ne tuent que les couples car vous savez bien….
DEUX PIGEONS S’AIMAIENT D’AMOUR TENDRE…….
Laissez-moi vous montrer d’abord l’environnement de la souillarde. Il y a de tout un peu dans ce capharnaüm si sympathique et je crains bien que nos petits enfants ne connaissent jamais le bonheur de chaque découverte.
(pensez à passer la souris sur les photos pour lire les titres et à cliquer pour voir les photos en grand
et à cliquer une fois sur la flèche en bas à gauche puis deux fois sur la flèche du centre pour regarder les vidéos)
Il faut d’abord allumer le feu dans la cheminée et remplir d’eau le grand chaudron.
Puis, à l’aide des longues pinces, faire faire “trempette” quelques secondes aux pigeons, tués en leur tordant le cou tout simplement et très rapidement pour ne pas leur faire de mal. Certaines personnes préfèrent les étrangler avec un genre de corde à piano
Enfin les plumer en faisant bien attention à ne pas écorcher la peau si fine.
Victor et Huguette, sa gentille et souriante épouse, passent ainsi de longues heures à s’occuper de leurs pigeons. Ils avouent être inquiets pour la pérennité de ces gestes traditionnels et ancestraux : leurs petits-enfants préfèrent de nos jours surfer sur leur ordinateur………
Il y a les parasites, les maladies qui risquent de décimer ces volatiles.
Pour notre plus grand bonheur Victor est assez bavard et son accent ensoleillé nous ravis. Il nous raconte des tas de souvenirs avec humour. Il nous explique aussi la présence de balais qu’ils font eux-même, des boîtes à œufs, des verres et de l’Armagnac, et dans un coin d’un plat à tajines……rapporté d’un voyage au Maroc
Il ne me reste plus qu’à vous transmettre différentes recettes pour cuisiner ces délicieux pigeons.
Je voudrais remercier du fond du cœur ceux qui m’ont permis de faire ce bref reportage et leur souhaiter un bon hiver dans leur si beau coin du Gers
Leur délicieuse petite-fille est notre voisine à Bordeaux et leur transmettra ces images.
F I N
Victor a maintenant "internet" à la maison et il m'a demandé le lien de mon "blog". Je les remercie tous deux de leur gentillesse et irai chercher les deux paires de pigeons qu'ils m'ont préparés la semaine prochaine. Ils ne séparent jamais les couples comme je vous l'ai déjà expliqué. Dans la vie au pigeonnier comme dans la mort dans mon four, heureux ensemble!!!!
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