Ma maison des champs respire bruyamment.
La mort de l’orme sonne le glas au bord de la mare.
Le vieux cep rabougri s’accroche désespérément au mur.
Les tuiles suicidaires tombent une à une du vieux toit.
Ma maison des champs agonise pesamment.
Pour elle, nous nous sommes faits maçons,charpentiers, menuisiers, redresseurs de maison.
Pour elle, nous avons courbé cent fois les reins. Et tant et tant d’efforts ont abimé nos mains.
Ma maison des champs offre ses lézardes au soleil
Les rires et les chants des enfants lui font retrouver l’éclat du vieux temps
Au premier rayon de lune, les grenouilles savantes
Barbotent et bafouillent au bord de la mare.
Et deux jeunes noyers tendent vers le ciel leurs rameaux nouveau-nés.
Ma maison des champs revit allègrement.
Marie-Françoise “Le Tricon” 1977
c'etait en quelle annee?
RépondreSupprimerbeaux souvenirs.
bon voyage en Jordanie ,
bises a mon cousin et a vous tous
cyril
J'avais composé cette "ode à ma maison des champs" en 1977; Je l'ai étoffé avec des photos prises tout au long des années de labeur et de repos dans cette maison du Gers.
RépondreSupprimerMais tu parlais peut-être du blog de Nosytanikely? Bonne semaine et bises. MF