Nous séjournions à Sète chez notre fille et nous avons passé une journée extraordinaire au Grau du Roy, en Camargue. Le temps était superbe quoiqu’un peu chaud à 15 heures!
Nous ne sommes pas des fans des courses de taureaux car la mise à mort du pauvre animal qui s’est pourtant bien battu est quasi inévitable. Ce n’est pas un spectacle pour les âmes sensibles.
En fait, la course camarguaise est un joli sport qui allie l’agilité, la rapidité, le sens du rythme et un immense goût du jeu. Ceci est valable autant pour le taurillon ou la génisse que pour les deux équipes joueuses.
La bête en question porte sur ses cornes des cocardes et sur ses flancs des banderilles avec de jolis rubans. Il s’agit pour les hommes qui portent dans le creux de la main une sorte de crochet de saisir “au vol lors d’un bond” les cocardes et autres babioles colorées accrochées au cou du taureau.
Le jeu consiste donc pour chaque équipe adverse d’attirer le taureau vers son “raseteur” qui crochètera ce qu’il pourra.
Le public joue lui aussi à grands renforts de cris, de sifflets, de bravos……En effet, les paris battent leur plein pendant tout le temps de la course. Cela permet une habile publicité aux commerçants du coin.
L’animateur crie dans son micro “deux euros de plus par la charcuterie X” ou “Dix euros de plus offerts par l’hôtel de la gare”……..Ambiance assurée par l’orchestre local.
(mettre la touche “pause” pendant la durée du chargement –2 minutes 37- )
Joli spectacle qui se terminera par des palabres sans fin sur la place des Arènes ou au café du coin!
Cela a demandé une longue et fastidieuse préparation de la part des “manadiers”, ces Seigneurs de la Camargue, fiers cavaliers amoureux de leur tradition et de leur région.
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