lundi 25 novembre 2013

“LES OISEAUX”

 

 

N’avez-vous pas remarqué qu’il y a, en ville comme à la campagne de plus en plus d’oiseaux de toutes sortes. Par moments, ils sont si nombreux sur les branches que je revis le fameux film d’Hitchcock, les oiseaux.

Les pies, les grives, les tourterelles, les corbeaux, les buses et même les geais envahissent nos jardins et nos villages et chassent à coups de becs et d’ailes les locataires habituels de ces lieux.

Cela commence dès le lever du jour. Nous avons la grande chance de prendre notre petit déjeuner au lit, dans une chambre située au second étage avec vue sur les jardins alentours.

P’tit Déj.T. Ptit déj

BX vue depuis le lit fenêtre sur jardin

 

 

 

 

 

 

 

 

Bx toile araignée

belle toile de l’une de mes amies araignées

 

 

 

 Evidemment, nous n’avons pas comme en Afrique ou en Asie d’oiseaux exotiques

autre paon 

 

 

La roue du paon

 

combat de paons

deux paons en séance d’entrainement pour épater leur belle!

araaracari-a-collier

Valery Nex Zeland Oiseaux polaires

paon

 

 

Pas plus que ces oiseaux sortis de nos imaginations fécondes à nous, les humains,

Bx écharpe détail

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

soie peinte

 

 

 

Mexique tapisserie Oiseau bleu souvenir de Mexico

 

 

 

 

 

 

 

couple d’oiseaux bleus

 

 Ou encore ce magnifique geai gascon empaillé protégeant la minuscule poulette malgache d’Ambohimanga (qui signifie la colline bleue à cause des fleurs de jacaranda qui la tapissent)

Geai gascon et poulette malgache

 

Je leur ai peint un petit tableau sur soie pour qu’ils se retrouvent dans la nature . Ils assistent eux aussi au lever du jour.

 

 

Voici donc les oiseaux qui prennent leur petit déjeuner auprès de nous, surtout au printemps et à l’automne.

Ils viennent picorer les mousses des branches pour y trouver chenilles, vers et autres insectes….

étourneau sansonnet grive et son petit

 

le rouge-gorge

 

mésange bleue moineau ou piaf

 

 

 

 

 

(pensez à passe la souris pour les titres des photos)

 

 

pigeon rêveur tourterelle rieuse

 

Mr geai des chênes

Geai vivant et Geai défunt!!

geai mort

Mais, ne revenons pas sur ce triste épisode….

 

 

 

Vous devez bien vous doutez que tout cela va finir en casserole. Il faut une fin à tout et autant procurer du plaisir à ceux qui aiment la bonne chaire.

 

 RECETTE  des  CAILLES  en nids de poivrons

  de Laurent                             Cailles accroupies (2)

 

 

 

 

 

 

cailles crues accroupies sur des moitiés de poivrons rouges..

 

 

Préparation : Ecartez bien les pates et les ailes de vos cailles et posez-les “délicatement” sur des moitiés de poivrons, peu importe la couleur de ceux-ci mais ils doivent être de belle taille.

Arrosez le tout du jus d’un demi citron, de sel, de thym, de poivre ou de “5 baies”" et laissez reposer ainsi plusieurs heures.

Avant de les enfourner, tapissez-les de graisse de canard ou d’oie ou à défaut (tout le monde ne cuisine pas à la graisse de ces bestioles du sud-ouest) de l’huile d’olive

Cailles accroupies (4)

Recommandation importante :

Ne vous laissez pas attendrir par leur tête soit plongée dans le poivron, soit levée vers le ciel. Je vous promets qu’elles ne souffrent pas. C’est du cinéma!

Et dégustez accompagnées de croquettes comme ici ou de tout autre légume.

Cailles accroupies (1) Les coloquintes sont comestibles mais je les aime mieux en décoration et je les fais sécher auprès de la pâte de coing.

RECETTE  de la  PATE  de  C O I N G S

de Laurent_thumb

Orennes café cognassier

Comme nous n’avons plus notre maison de Saintonge et son vieux cognassier, je suis bien obligée d’acheter des coings aux “Capucins” de Bordeaux. Ils sont énormes cette année.

coings

Pour les peler facilement et qu’ils deviennent tendres et gouteux,

Je les passe au four à  chaleur moyenne, jusqu’à ce qu’ils se craquèlent. Puis, une fois refroidis, j’enlève la fine peau qui se détache bien.

Je les coupe en petits morceaux,je mets les trognons avec les pépins dans une gaze et je rajoute un peu d’eau mais pas encore de sucre et les fais cuire dans une casserole pour qu’ils s’écrasent bien, genre purée.

Puis, je sors la gaze (les pépins donnent la gélatine) et je mets du sucre de canne ou cassonade (pour la quantité, c’est vous qui voyez!!!!!). Je remue avec une cuillère en bois jusqu’à bonne consistance et surtout bonne couleur brune., le sucre ayant fait caramel. Un petit coup de mixer pour lier et ……

Je l’ étale enfin sur du papier sulfurisé posé sur un grand plateau et je laisse sécher à l’air ambiant. Ils arrivent sur le marché en novembre et il pleut dehors.

coings et pâte de coings

coings et pâte de coings

 

 

 

épaisseur à votre goût

 

 

 

 

 

Lorsque la pâte est bien sèche et assez dure, je la décolle du papier et je la coupe en morceaux. On peut aussi, lorsqu'elle est encore tiède la mettre dans de petits moules.

Je la mets ensuite en petits sachets plastique et les dépose dans le congélateur. Elles se conserveront ainsi jusqu’à ce que vous les dégustiez ou jusqu’à ce que le congélateur se dégivre comme cela arrivait régulièrement à Madagascar à la saison des pluies!!!!

du coing à la pâte

 Se déguste en friandise avec un café, un thé, un cacao

Et  relève le goût d’un fromage de brebis comme en Corse.

MF en cuisine Marie – Françoise

 

_        .       _

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire