Comme il fait très beau ce matin, nous avons décidé d’aller à l’Isle St Georges, près de Beautiran pour inventer une nouvelle balade pour le groupe de marche bordelais.
Il est bon de relever les embuches éventuelles du terrain, les passages délicats, les routes bitumées à éviter, les endroits possibles pour le pique-nique (à l’abri en cas de pluie) , le lieu du parking des voitures, etc..
le relevé sur une carte
jolie maison au passage,
Cette fois-ci, la marche se fera surtout en bordure de la Garonne. Il n’y a aucune ornière pour le moment mais déjà les méchantes orties pointent leur nez. Il faudra prévenir de ne pas mettre de shorts ou de mini-jupes!
(clic pour agrandir)
Il fait si beau et si bon que les fleurettes sortent timidement leurs têtes,
Petit clin d’œil sur l’usage des violettes et primevères en cuisine :
Pour une délicieuse salade printanière, je mets des œufs durs coupés en rondelles, des feuilles de mâche et de pissenlit, des pousses de soja, et je parsème dessus des violettes et des primevères avec leurs feuilles.
Une vinaigrette à base d’huile d’olive, de jus de citron et d’un filet de vinaigre balsamique dans laquelle je rajoute un peu de sel fin et une touche de sucre.
Mais revenons à notre balade au bord de l’eau…..
Les vignes ont été liées avec des brins d’osier appelés vimes. Il devient rare d’observer ces jolis nœuds écologiques. De nos jours, on emploie plutôt des liens en plastique, genre scoubidous distribués par cette machine,
Buissons d’osier
L’osier pousse dans des terrains marécageux, tout au bord de la Garonne. On récolte les tiges et on les fend dans le sens de la longueur. Ils servent à lier les fagots de sarments et les ceps de vigne à leur poteau. Ainsi ils seront brulés en fin de service alors que les fils de fer utilisés ailleurs rouilleront et ne disparaitront plus……
lien d’osier ou vime
C’est une région d’élevage et au mois d’avril, nous verrons tous les nouveaux nés.
L’hiver a été si sec que les chevaux dégustent des bottes de foin apportées par leur maitre, dans le champ. Un p’tit déj’ au lit en quelque sorte!
Les chèvres, moins voraces, se contentent des jeunes pousses bien vertes.
Cette jolie balade s’est terminée au “Petit Caboulot” avec un délicieux repas bien girondin.
Mais nous n’avons pas résisté au désir de faire une halte devant l’ancienne maison des grands parents maternels de Bernard située au cœur du village.
à bientôt ! Marie-Françoise
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