






Je m’envole vers un rêve de lune
sur les ailes d’une libellule
Je sais des chemins peu ordinaires
semés de fleurs et de pierres précieuses
Je connais d’irréelles nébuleuses
peuplées de fantomatiques chimères
Je fends l’air et le vent
sur mon navire volant
Pour me perdre dans un labyrinthe d’or
illuminé de mille feux cristallins ;
pour chercher, dans un dédale d’astres morts
une voie lactée assombrie de chagrins.
Je trace un sillage d’écume
sur un ciel d’ombre et de brume.
Je sais des routes buissonnières
jonchées d’iris et de bruyères
Je connais de féériques galaxies
où la mémoire devient oubli

Marie-Françoise
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