et tout le reste……si affinités.
Tous ceux de mes amis qui ont vécu en Afrique, spécialement de l’Ouest, connaissent bien cette expression et ont mis la main à la poche pour satisfaire le quémandeur (souvent agent de la circulation) et le mettre dans sa poche pour une année!
Marche sur les hauteurs de BORDEAUX
Le 2 janvier 2014, nous avons pu contempler cette belle ville de Bordeaux tout en parcourant une bonne dizaine de kilomètres “par monts et par vaux”, du côté de Lormont-Floirac.
La première photo concerne une chaussure oubliée sur le parking de la dernière balade…..et récupérée par un “certain Cendrillon” à la maison!
La seconde montre le rafistolage de secours pratiqué par un aimable quidam sur une chaussure qui baillait, la gueule béante, victime de son grand âge.
Elle ne fut pas seule à bailler comme vous pouvez le constater.
Le départ au petit matin, avant le lever du jour et sous la bruine était tristounet dans le tramway.
embarcadère de la péniche fluviale
Pensez bien à passer la souris sur les photos pour les titres et à cliquer gauche pour agrandir les photos
La cabine est cossue, avec coussins et lumières tamisées. (votre ticket de tram suffit)
seulement une larme de pluie face à ces tours géantes du nouveau pont
Cette promenade en navette fluviale est vraiment sympathique et agréable. En une demie heure, nous sommes allés du Pont de Pierre au Pont d’Aquitaine en passant sous le Pont Chaban Delmas
Le bateau a fait escale au pied de ce pont et nous avons tout de suite commencé notre ascension.
Le terrain était horriblement glissant et mouvementé, Nous avions prévu à cet effet chaussures à semelles crantées et bâtons de marche….
par le petit doigt…..
Il n’y a eu que deux chutes sur vingt expéditeurs.
Quelques arrêts pour admirer le paysage et immortaliser l’instant,
Ouf!! Sain et sauf le 2 janvier!!!
Glou,glou,glou..
Puis, il fut l’heure du déjeuner dans un restaurant de Floirac.
Comme les menus choisis n’ont pas beaucoup d’intérêt pour vous, je vais vous prêter une recette un peu curieuse et très exotique.
FLEURS DE POUSSES DE BANANIER :
L’un des bananiers qui poussaient dans notre jardin de Tananavive, avec son régime, sa fleur et au-dessus de la fleur, les jeunes pousses. Le portail en dessous est celui de notre première maison.
J’ai trouvé ces “Dok Khe” ou fleurs de pousses de bananier à la grande boutique EURASIA., près de la base sous-marine de Bordeaux. A visiter absolument si vous aimez être dépaysé sans partir.
Ce magasin est un paradis pour moi et je passerais des heures à scruter tous les produits extraordinaires qui jonchent ses étagères. C’est un voyage gustatif à travers l’Asie, le Moyen Orient et même un peu l’Afrique. On y trouve pèle - mêle des denrées fraiches, des congelés, des boissons, des épices de toutes sortes, de la vaisselle chinoise, japonaise, vietnamienne…..
Pour en revenir à la recette,
j’ai ouvert ces fleurs et je les ai farcies de chair à saucisse préparée.
Puis je les ai arrosées d’huile d’olive et placées joliment dans de petites terrines.
Le lendemain, j’ai mis le reste de fleurs, une fois blanchies, en salade avec un concombre chinois (plus croquant que les nôtres), du persil chinois (coriandre) et un chouïa de wasabi (moutarde).
Des crevettes-bouquet ont ensuite garni cette salade mais peuvent être remplacées par des capucines ou de la mâche ou des radis ou des violettes ou des lanières de poivrons, etc..
Mes petits et gros animaux ont aimé le parfum de cette salade
Et l’éléphanteau gourmand et imprudent est tombé dans le joli saladier malgache à la surprise de ses parents.
l
Mais revenons bien vite à nos fleurs de pousses de bananier qui ont cuit pendant ma digression.
CROQUETTES DE PUREE DE POMMES DE TERRE :
Comme accompagnement, j’ai fait une recette très simple utilisant un reste de purée de Pomme de terre (Mousseline ou autre marque avec un gros morceau de beurre).
Dans un cul de poule, j’ai rajouté à cette purée épaisse, deux oeufs entiers, des lardons fumés, du gruyère râpé, du persil ciselé, des graines de cumin grillées et de la farine.
Ne me demandez pas les quantités car vous savez bien que lorsqu’on aime on ne compte pas!
Puis j’ai passé la plaque ainsi garnie au four jusqu’à ce que le tout dore bien. Même réflexion que ci-dessus pour le temps mais il me semble que 15 ou 20 minutes à 200° conviendront.
Je vais terminer ce blog comme je l’ai commencé avec cette jolie chaussure, digne d’un film d’Almodovar.
Il s’agit de la minuscule fève que j’ai trouvée dans la Galette des Rois
VVVIVE LA REINE !!!!!VIV
Marie- Françoise
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